Les principes universels - Famille je vous aime

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François Litschgi
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Les principes universels

Constellations familiales > Théorie
Des  principes supérieurs garantissent la survie du système.
 
  
Je vais vous parler des 3 principaux :
 
 
Le premier principe : le droit d’appartenance :
 
 
La plupart des gens croient qu’on peut rejeter, exclure, oublier quelqu’un, soit en le rejetant vraiment physiquement, soit en décidant de ne plus penser à lui. Or le plus grand des principes des systèmes familiaux est que l’âme ou la conscience de la famille, qui est supérieure à chacun des individus, n’accepte pas qu’un de ses membres soit oublié ou rejeté.
 
 
Toute personne appartenant à un système familial  a le droit inaliénable de lui appartenir. Personne n’a le droit de l’exclure. C’est un droit de sang dans une famille.
 
 
Quand ce principe est blessé, quand on retire le droit d’appartenance à quelqu’un en l’excluant physiquement ou bien en l’oubliant, en l’effaçant de sa mémoire, donc en l’excluant psychologiquement, le système est blessé et sa réaction sera de rappeler à tous les membres qu’une blessure à eu lieu, que quelqu’un a été exclu.
 
Comment le fait-il ? Il impose à un membre plus jeune, un descendant, des émotions, des pensées, des comportements, des vécus… qui ressemblent à ceux de celui qui a été exclu.
 
 
Deuxième principe : Le principe de la place et du rang.
 
 
La 2e grande blessure systémique se produit quand quelqu’un prend la place d’un autre, quand il se prend pour un autre : un plus jeune se met à la place d’un plus ancien, un enfant prend sur lui le rôle ou le fardeau du parent. Le petit dernier endosse le rôle de l’aîné…
 
Dans une famille, chacun à sa place. Il y a d’abord le père et la mère, puis le premier enfant, le second, etc. Chacun arrive dans un ordre précis  et rien ne peut le changer.
 
 
Si un cadet veut prendre la place de l’aîné, il blesse le système.
 
Si un fils se dit « mon père est trop malade, je dois être aux côtés de ma mère pour diriger cette famille ». Ce fils blesse le 2e principe, même avec les meilleures intentions du monde. Cela ne relève pas de la morale et n’enlève rien au mérite de cet enfant.
 
 
Si chacun ne retrouve pas sa juste place, dans le système, personne ne peut vivre correctement sa vie.
 
À partir du moment où chacun reprend sa place, un nouvel équilibre peut s’installer et chacun des membres, les enfants comme les parents, trouvera une forme de paix. Sinon, c’est le désordre dans le système.
 
 
3e principe : équilibre entre donner et recevoir.
 
 
Le principe de l’équilibre entre donner et recevoir est actif, non seulement dans toutes les familles, mais aussi dans toutes les activités humaines.
 
Lorsqu’un couple veut durer et vivre dans l’harmonie, il doit y avoir un équilibre entre donner et recevoir entre les deux partenaires ; de même dans une relation amicale, professionnelle, etc. À noter que dans un couple, donner un peu plus que recevoir est bénéfique pour la relation.
 
 
Par contre dans la famille, il n’y a pas d’équilibre possible entre les parents et les enfants. Les parents ont donné une chose que les enfants ne pourront jamais leur rendre : la vie.
 
 
Même si les parents disparaissent juste après avoir donné la vie, ils ont fait l’essentiel et tout ce qu’ils font ou ne font pas ensuite n’est que secondaire.
 
Les enfants pensent souvent que les parents leur doivent plus que la vie, par exemple qu’ils leur doivent affection, soutien financier, confort matériel, etc. ; c’est oublier qu’ils ont fait l’essentiel et les enfants ont parfois bien peu de reconnaissance pour cela.
 
L’adulte, en regardant son père et sa mère, doit pouvoir leur dire ; « Merci pour l’essentiel, vous m’avez donné la vie, et tout le reste, j’en fais mon affaire. Et si vous m’avez donné d’autres choses, je vous remercie encore plus. »
 
 
Comprendre cette réalité permet d’avoir une relation saine et juste avec son père et sa mère. C’est également respecter le principe de l’équilibre entre donner et recevoir.
 
L’enfant ne peut évidemment pas redonner la vie à ses parents, mais il peut compenser ce déséquilibre en transmettant lui-même la vie, notamment en devenant parent à son tour. Lorsqu’une personne ne désire pas d’enfants ou ne peut tout simplement pas en avoir, il est essentiel qu’elle fasse un travail au service de l’évolution de la vie de l’humanité.
 
 
 
 
Le respect du droit d’appartenance, du rang et de l’équilibre entre donner et recevoir sont donc les trois plus grands principes systémiques et ils s’appliquent toujours et partout. Sachez qu’il en existe d’autres qui s’appliquent plus spécifiquement dans le domaine de l’entreprise.
* Association sans but lucratif
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